Matthieu 6.14 ; 18-21-35 ; Luc 17.3-4 Quel antidote au penchant querelleur du coeur humain, sinon le désir de pardonner ? Quel autre remède au cancer de la haine ? Ainsi s’explique, là où le conflit semblait installé à jamais, que tout à coup éclate une proclamation de pardon. Curieuse alternance, dans les sociétés humaines, du culte de la rancune et du plaidoyer pour le pardon. Pour l’individu comme pour la civilisation, le pardon, c’est la vie ! Mais le pardon apparaît souvent, dans l’Église même, comme un domaine où la pratique s’accorde difficilement avec la foi. Quel chrétien, par exemple, ne s’est pas fourvoyé à retenir un pardon qu’on lui demandait pourtant, ou à demander pardon pour une faute qu’un autre avait commise ? Pasteur Marc Mailloux